Les actions américaines ont été échangées de manière mitigée vendredi, les inquiétudes concernant l’accumulation de prêts non performants dans les banques régionales compensant le léger regain de confiance suscité par les récentes déclarations du président Donald Trump sur les tensions commerciales avec la Chine.
Les actions peinent à trouver une direction malgré l’optimisme sur les tarifs
Les principaux indices boursiers américains ont ouvert la séance de manière inégale, les investisseurs pesant les propos de Trump vendredi selon lesquels les tarifs en cours sur la Chine « ne sont pas durables ». Ces déclarations ont offert un léger répit à l’appétit pour le risque, mais les préoccupations concernant la qualité du crédit dans les banques régionales ont maintenu la volatilité des marchés.
Le Dow Jones Industrial Average a gagné environ 50 points, tandis que le S&P 500 a reculé de 0,2 % et que le Nasdaq Composite a chuté de 0,4 %. Malgré un optimisme temporaire lié aux nouvelles commerciales, Wall Street restait concentrée sur le stress des banques régionales et ses effets potentiels sur le marché.
L’exposition bancaire ravive les inquiétudes sur le crédit
Une nouvelle inquiétude a émergé jeudi après que deux banques régionales américaines ont révélé une exposition significative à des portefeuilles de prêts frauduleux. Les actions de Western Alliance Bancorp ont chuté de 11 %, tandis que Zions Bancorp a reculé de 13 %, entraînant à la baisse les actions financières plus larges.
Ces révélations ont ravivé les craintes de détérioration du crédit chez les prêteurs de taille moyenne, entraînant un fort retrait des actifs risqués. Le Bitcoin (BTC) est brièvement tombé en dessous de 105 000 $, étendant ses pertes hebdomadaires de 0,2 % alors que les investisseurs recherchaient la sécurité.
L’or brille alors que les investisseurs recherchent un refuge
Alors que les actions vacillaient, les prix de l’or ont grimpé au-dessus de 4 300 $ l’once dans un rallye de sécurité. Le métal précieux est en passe d’enregistrer un gain hebdomadaire de 7 %, sa meilleure performance depuis la crise financière de 2008, lorsque l’effondrement de Lehman Brothers a déclenché une ruée mondiale vers les actifs refuges.
Bien que l’annonce de la Maison-Blanche concernant un éventuel allègement des tarifs sur les importations automobiles ait injecté une lueur d’optimisme, la plupart des traders sont restés prudents. L’incertitude commerciale sino-américaine, l’instabilité des banques régionales et une fermeture prolongée du gouvernement continuent d’assombrir les perspectives à court terme pour les actions.
Pour l’instant, le ton de Wall Street reste défensif, les investisseurs attendant des signaux plus clairs sur la stabilité du crédit avant d’engager de nouveaux capitaux dans les actifs risqués.