Alberto Musalem, président de la Réserve fédérale de St. Louis, a déclaré lundi que la majeure partie des pressions inflationnistes affectant les ménages américains n’était pas le résultat des droits de douane sur les produits étrangers. Selon son estimation, les droits de douane ne représentent qu’environ 10 % de l’augmentation globale des prix à la consommation.
Perspectives de l’inflation
Musalem a noté que, bien que les anticipations d’inflation à court terme restent quelque peu élevées, les anticipations à long terme restent fermement ancrées. Il prévoit que l’inflation restera au-dessus de l’objectif de la Fed pendant encore deux à trois trimestres avant de commencer à diminuer.
Position politique
En matière de politique monétaire, Musalem a décrit la position actuelle comme se situant entre légèrement restrictive et neutre. Il a déclaré que la Fed devrait rester ouverte à la possibilité de futures baisses de taux, mais a souligné que les décideurs doivent avancer avec prudence compte tenu des incertitudes persistantes.
Risques sur le marché du travail
Le président de la Fed de St. Louis a également souligné l’augmentation des risques de faiblesse sur le marché du travail. Bien que le marché continue de se ralentir, il a indiqué que les conditions reflètent toujours un emploi quasi complet.
Impact des droits de douane
Concernant le rôle des droits de douane, Musalem a insisté sur le fait que leur effet a été plus limité que prévu initialement, contribuant à seulement environ 10 % de l’inflation actuelle. Il a réitéré que la plupart des pressions persistantes sur les prix sont dues à d’autres facteurs.