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Les États-Unis ne feront probablement pas pression sur le yen japonais

Japan Faces No Likely US Pressure to Strengthen Yen

Malgré les critiques de Trump sur l’excédent commercial japonais, Washington ne devrait pas pousser Tokyo à renforcer le yen, selon l’ancien diplomate Masatsugu Asakawa.

Malgré les critiques répétées du président Donald Trump à l’égard de l’excédent commercial du Japon vis-à-vis des États-Unis, il est peu probable que Washington exerce une pression directe sur Tokyo pour renforcer artificiellement le yen. C’est ce qu’affirme Masatsugu Asakawa, ancien haut responsable japonais des affaires monétaires internationales, soulignant la stabilité de la diplomatie monétaire bilatérale.

Le retour de Trump ravive les tensions commerciales

Le retour de Donald Trump à la présidence américaine a ravivé les préoccupations autour des déséquilibres commerciaux, notamment avec le Japon, accusé par Trump de maintenir un yen faible afin de favoriser ses exportations. Face à ces accusations, les autorités japonaises restent prudentes et adoptent une approche diplomatique mesurée.

Masatsugu Asakawa, vice-ministre des Finances pour les affaires internationales de 2015 à 2019, a déclaré dans un entretien avec Reuters qu’aucun signe n’indique une pression directe des États-Unis sur le Japon concernant la politique de change.

Un nouvel accord de type « Plaza » est peu probable

Alors que le dollar a chuté en 2025, certains observateurs ont évoqué la possibilité d’un nouvel accord international pour affaiblir la devise américaine, similaire à l’Accord du Plaza de 1985. Asakawa écarte cette hypothèse.

« Un second accord du Plaza est peu probable », affirme-t-il, expliquant qu’un tel accord nécessiterait la coopération non seulement du G7, mais aussi de la Chine et de l’Union européenne — ce qui semble peu réalisable dans le contexte géopolitique actuel.

Il ajoute que l’affaiblissement du dollar pourrait accroître les tensions inflationnistes aux États-Unis, un risque que le secrétaire au Trésor Scott Bessent comprend probablement très bien.

La politique monétaire reste entre les mains des ministères des Finances

Asakawa souligne que, malgré les propos virulents de Trump sur les devises, les questions monétaires restent confiées aux ministres des Finances plutôt qu’aux chefs d’État. Cette pratique a été consolidée durant le premier mandat de Trump grâce à l’intervention du Premier ministre japonais de l’époque, Shinzo Abe.

« Depuis, l’idée que les questions de change relèvent des ministères des Finances est solidement ancrée au sein de l’administration américaine », précise Asakawa.

Lors de leur première rencontre en avril, le ministre japonais des Finances Katsunobu Kato et Scott Bessent ont convenu de maintenir un dialogue « constructif » sur les devises, sans pour autant fixer de cibles de taux de change ni mettre en place de mécanisme de contrôle.

La baisse du dollar est dictée par le marché, non par des interventions

En 2025, l’indice du dollar — mesurant sa valeur face à un panier de six devises majeures — a chuté de 11 % au premier semestre, enregistrant sa pire performance depuis 1973. Le yen a, de son côté, progressé de 7,5 % face au dollar depuis le début de l’année.

Aucun signe d’intervention de la Banque du Japon sur les marchés des changes n’a été observé. Les analystes attribuent ces mouvements à des facteurs macroéconomiques comme les anticipations de taux d’intérêt, les pressions inflationnistes américaines et les fluctuations du climat d’investissement mondial.

Asakawa rappelle que le Japon adhère à une politique de change fondée sur le marché et s’abstient de toute manipulation monétaire — en accord avec ses engagements dans les cadres du G7 et du G20.

Ce que cela signifie pour les investisseurs

Les commentaires d’Asakawa envoient un signal clair aux marchés : malgré la rhétorique de Trump, un affrontement monétaire direct entre les États-Unis et le Japon est peu probable à court terme.

Les investisseurs devront plutôt suivre de près les données économiques américaines, les perspectives d’inflation et les décisions de politique monétaire pour anticiper l’évolution du taux USD/JPY.

Une diplomatie monétaire japonaise constante

Toujours en lien étroit avec les décideurs actuels, Asakawa incarne la continuité d’une diplomatie monétaire japonaise prudente et responsable. L’objectif du Japon demeure clair : préserver la crédibilité de sa politique de change, éviter toute politisation des taux de change et maintenir la stabilité économique.

Son message est sans équivoque : malgré le retour de Trump et ses critiques virulentes, un conflit monétaire entre Tokyo et Washington n’est pas à l’ordre du jour.

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